Le secteur du transport routier, tout comme la filière automobile se révèle être en plein essor.
Dans les décennies à venir, des véhicules sans conducteurs, électriques et complètement autonomes remplaceront les camions classiques sur nos routes. Les chauffeurs routiers de demain se verront prendre leurs places par un logiciel intégré dans l’ordinateur de bord des camions.
Selon les statistiques, deux millions de postes de chauffeurs devraient disparaître dans le monde de 2018 à 2030, ce qui laisse paraître clairement la problématique de réduction d’emploi dans le secteur. Toutefois ces poids lourds qui transformeront pour toujours la supply chain, ont été conçus dans le but de réduire les accidents de circulation, limiter les embouteillages, et d’opérer un choix plus optimal de parcours. L’objectif principal étant zéro CO2, zéro accident, en supprimant le risque d’erreurs humaines.
De nombreux tests ont été déjà effectués en ce sens. Par exemple, la filiale d’Alphabet Waymo qui développe des camions autonomes a commencé à effectuer des tests de conduite avec des semi-remorques autour de la ville d’Atlanta depuis le 12 Mars dernier.
Les camions autonomes de Uber quant à eux, roulent déjà depuis plusieurs mois en Arizona. Mais le 19 mars dernier un de ces poids lourds du futur a renversé une piétonne qui a ensuite succombé de ses blessures à l’hôpital malgré la présence d’une conductrice chargée de reprendre le contrôle du volant en cas de besoin. Cette situation alarmante ne fait sans doute que révéler les insuffisances du logiciel qui est censé révolutionner le transport routier de marchandises.
Toutefois, d’autres séries de tests sur les camions sans conducteurs sont en cours d’exécution auprès de nombreux autres constructeurs européens et américains.
En Afrique, aux dernières nouvelles, l’usage reste encore très limité si ce n’est que quelques chantiers de mines qui ont déjà accueilli des camion-bennes autonomes.