A Abidjan s’est achevé le jeudi 25 octobre 2018, l’atelier d’information et de sensibilisation sur les fonds marins. Aux termes de ses assises, la Côte d’Ivoire sera en phase d’exploitation des ressources qui gisent dans les profondeurs des océans d’ici deux ans, soit en 2020. Le gouvernement ivoirien entend développer l’économie bleue africaine à travers cette séance.
L’atelier d’information et de sensibilisation est la première étape sur les fonds marins. Pour le Colonel Yano Koffi Bertin, Directeur Général des Affaires Maritimes et Portuaires (DG/AMP), le moment n’est pas encore à l’exploitation des fond marins. « La Côte d’ivoire peut, à partir des informations livrées, patronner des compagnies », a-t-il expliqué à la cérémonie de clôture des assises d’Abidjan. Il estime que les pays africains peuvent patronner les compagnies d’exploration des fonds marins, même s’ils n’ont pas les moyens pour participer à l’exploration. Le DG/AMP a assuré que d’ici 2020, le code d’exploitation sera prêt, ce qui permettra à son pays d’être en phase réelle d’exploitation des fonds marins.
Pour sa part, Benjamin Soro, directeur de cabinet du Ministère des Transports de la Côte d’Ivoire a souligné qu’il y a encore un grand retard à combler en matière de technologie de pointe pour l’exploration. Car dit-il, « jusque-là, aucun pays africain n’a concrètement participé à une exploration des fonds marins qui exige des équipements techniques de pointe ».
Cependant, il reconnait que l’Afrique dispose des ressources contenant de fortes concentrations en métaux rares dans le fond marin, capable de contribuer à son essor économique. A cet effet, il a recommandé de faire de l’exploitation des fonds marins un des leviers de la croissance économique de l’Afrique.
Organisé autour du thème « Développons une économie en soutien au développement de l’économie bleue », l’atelier d’information et de sensibilisation sur les fonds marins a regroupé de 15 pays francophones d’Afrique.