Favoriser l’intégration sous-régionale et faciliter les échanges commerciaux entre l’Afrique de l’Ouest et l’Algérie. C’est l’objectif des pays africains dans le cadre du projet de construction de la route transsaharienne. Le Niger, traversé par cette route révolutionnaire a déjà enclenché les démarches ce dimanche par le lancement d’un tronçon de 140 Km. C'était en présence du président Nigérien Mahamadou Issoufou.
Il est à noter que la route transsaharienne proprement dite, s’élargit sur une distance de 1.000 Km sur le territoire nigérien. Par conséquent, pour ce pays enclavé, elle constitue un « trait d’union » entre le Maghreb, l’Afrique subsaharienne, l’Europe et va servir de zone de transit pour les autres pays au sud du Sahara.
La réalisation de cette nouvelle infrastructure est inclue dans les travaux de réhabilitation de la route bitumée Zinder-Tanout (centre-est). Ce tronçon de 140 km
Par ailleurs, ce nouvel axe tient financement du Fonds européen de développement (FED). Plus de 30 milliards de francs CFA (52 millions de dollars) ont été débloqués dans le compte de ces travaux qui s’étendent sur quatre ans.
Pour rappel, le projet de construction de la route transsaharienne est né vers la fin des années 1960 pour désenclaver la région du Sahel et favoriser les échanges commerciaux entre l’Afrique de l’Ouest et l’Algérie. Le linéaire, long d’environ 6000 km, implique ainsi six pays (le Nigéria, le Tchad, le Mali, le Niger, la Tunisie et l’Algérie) et représente un investissement global de plus de 5,2 milliards $.