Accéder facilement à l’Océan Atlantique par le fleuve Sénégal, c’est l’objectif visé par le Mali qui à cet effet s'est engagé dans une série de travaux. Soutenu par l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS), ces travaux qui permettront une meilleure navigabilité sur le fleuve entreront dans leur phase active courant cette année 2019 à en croire les autorités maliennes.
Long de 1 750 kilomètres, le Sénégal est un fleuve d’Afrique de l’Ouest. Il prend sa source en Guinée-Conakry à 750 mètres d’altitude. Il arrose le Mali, la Mauritanie puis le Sénégal tout en servant de frontière entre ces deux pays avant de se déverser dans l’océan Atlantique à Saint-Louis.
Grâce à ce canal, le Mali compte ouvrir une porte d’accès aux eaux maritimes du Sénégal. Comme l’a déclaré Cheick Taliby Sylla, ministre de l’énergie guinéenne dans un communiqué publié par la Présidence malienne, la mise en œuvre de cette navigation va désenclaver le Mali jusqu’à la ville de Saint-Louis au Sénégal.
Les études de faisabilité de la construction du chenal sont achevées et es études d’impact environnemental et social quant à elles sont en cours et prendront bientôt fin. Par ailleurs, il est prévu la réalisation d’infrastructures additionnels visant à faciliter une navigation permanente sur le fleuve.
Afin de parvenir à la réalisation de cette infrastructure, l’OMVS compte mobiliser un financement de 138,525 millions de dollars pour le démarrage des travaux.
Il faut noter que ce projet constitue l’un des volets phares du programme de développement de l’organisation sous-régionale géré par le Système intégré de transport multimodal (SITRAM).