Le mardi 25 juin dernier, le gouvernement kenyan a signé un accord pour l’exploitation et le développement du pétrole dans le bassin du Sud de Lokichar au nord-ouest du Kenya. L’accord a été paraphé en partenariat avec trois compagnies pétrolifères notamment Total, Tullow Oil et Africa Oil Corp.
Selon les termes de l’accord rapportés par l’agence de presse Reuters, les deux compagnies vont développer une usine de traitement de 60 000 à 80 000 barils par jour pour le pétrole brut en remplacement aux 2 000 barils produits par jour et acheminés au port de Mombassa.
En effet, cet accord porte sur la découverte de gisement de pétrole dans les blocs 10 BB et 13T dans le bassin du Sud de Lokichar, précisément dans les champs de Ngamia et de Twiga. Découvert pour la première fois par les deux compagnies, Tullow and Africa Oil, en 2012, Tullow Oil estime que ce pétrole brut contient 560 millions de barils de réserves prouvées et probables. Selon les prévisions de la compagnie britannique Tullow Oil, ceci se traduira par une production brute de 60 000 à 100 000 barils par jour.
Pour le Secrétaire du Ministère des Industries Pétrolières au Kenya, John Munyes, le projet d’exploitation des champs pétrolifères va coûter 3 milliards de dollars et va constituer le plus important investissement privé au Kenya.
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En outre, le projet priorise le financement d’un oléoduc destiné à l'exportation de pétrole brut de Lokichar à Lamu, sur la côte kenyane. Par ailleurs, les compagnies envisagent une première production de pétrole à grande échelle en 2022. Au total, le coût des installations en amont au Kenya est estimé à 1,8 milliard de dollars et celui du gazoduc à 1,1 milliard de dollars.
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