Le E-commerce africain en effervescence : Jumia ne reste pas en marge

Le géant de l’e-commerce africain fait à nouveau parler de lui. Dans une interview accordée à Bloomberg, Hesham Safwat révèle quelques actualités relatives à ses prouesses ainsi que les prochaines et intéressantes perspectives à venir pour Jumia : une effervescence prometteuse pour l’Afrique.
Des statistiques qui font rêver
Selon les propos du Directeur Général de Jumia Egypte, l’entreprise entend sextupler d’ici les trois (03) prochaines années la quantité de produits qu’elle met à la disposition de sa clientèle. Cet objectif s’inscrit dans une perspective de formaliser au moins de moitié le commerce à caractère informel afin de le rendre plus productif.
Après avoir subi les affres liées aux pertes d’exploitation de 120 millions d’euros en 2017, le chiffre d’affaires au terme de l’an 2018 de la filiale égyptienne pourrait donc dépasser les 500 millions d’euros d’après Le Figaro.
Quelles perspectives pour l’e-commerce africain ?
En s’inspirant des études menées par le cabinet McKinsey & Company, le commerce en ligne en Afrique est susceptible d’excéder les 600 millions de clients actifs pour un chiffre d’affaires annuel de près de 80 millions de dollars américains, d’ici les sept (07) prochaines années. Ceci représenterait selon le cabinet 1/10 des ventes de toute l’économie africaine.
En d’autres termes, les maillons du commerce en ligne africain tels que Jumia, Rupu (basée à Nairobi au Kenya depuis 2010), Konga (plateforme d’e-commerce nigériane), Birdorbuy (créée en 1999 en Afrique du Sud), Takealot (existant depuis 2002), Cheki.com (présent dans 8 pays africains dont le Ghana, la Tanzanie et le Kenya) ou encore Deadlay (créé au Nigéria en 2011), ont encore beaucoup à réaliser pour propulser en avant le marché africain de l’e-commerce.