D’ici mars 2019, les véhicules du service public (PSV) au Kenya doivent être dotés de nouveaux régulateurs de vitesse inviolables. C’est une mesure prise par l'autorité de sécurité routière la National Transport and Safety Authority (NTSA) le lundi dernier. Cette décision va favoriser le relais des informations de vitesse en temps réel sur les serveurs de l’autorité.
« Fournir des données sur la vitesse à laquelle la voiture se déplace, l’emplacement de la voiture et du conducteur », tels sont les principaux rôles des nouveaux régulateurs de vitesse. Ils consistent également à limiter la vitesse des véhicules pour les rendre conformes à la dernière norme en matière d’appareils KS 2295: 2018. En effet, cette dernière est une norme de limitation de vitesse maximale des véhicules à moteur sur la route. Le directeur général de la NTSA, Francis Meja, a fait remarquer que les régulateurs de vitesse actuels sont enclins à être manipulés par des conducteurs peu scrupuleux, tandis que le nouveau système aiderait à limiter la situation. Il estime que cela va permettre à la NTSA de détecter les chauffeurs malhonnêtes.
Aussi, a-t-il expliqué que la technologie du limiteur de vitesse serait liée au permis de conduire intelligent récemment mis en place par le gouvernement kényan. En conséquence, toute personne jugée coupable de la dégradation du régulateur de vitesse se verra retirer son permis. « Nous serons en mesure de réduire les accidents causés par la vitesse car, grâce au nouveau dispositif, nous pourrons voir les véhicules qui font un excès de vitesse et agir avant qu'un accident ne survienne », a expliqué le directeur de la NTSA sur le site de son institution.
Par ailleurs, en plus des véhicules de service public, tous les véhicules pesant plus de 3048 tonnes devront remplir cette formalité. La norme révisée sur les limiteurs de vitesse exige que chaque fournisseur réponde aux tests de laboratoire et aux spécifications d'installation ».