Madagascar, l’Ouganda et la Zambie sont désormais prêts à exploiter les opportunités de l’économie numérique. Ceci d’après les évaluations réalisées sur le niveau de préparation de ses trois pays au commerce électronique. La publication a été faite par la Conférence des Nations Unies pour le Commerce et le Développement (CNUCED) lors de la Semaine du commerce électronique qui se tient à Nairobi, au Kenya, depuis le lundi 10 décembre 2018.
Les évaluations de la CNUCED sur les perspectives offertes par les nouvelles technologies ont pour objectifs de stimuler les échanges de ces trois pays africains. D’après les évaluations « la connectivité mobile alimente le commerce électronique à Madagascar, en Ouganda et en Zambie », un facteur qui leur permettra de mieux s’engager dans l’économie numérique.
Par ailleurs, la création d’un groupe de travail multisectoriel sur le commerce électronique, va permettre à l'Ouganda de se faire une compréhension commune des possibilités et des défis qui associés. « Ce qui va améliorer la coordination entre les secteurs public et privé », a indiqué le rapport.
Au niveau de la Zambie, l'évaluation propose d'accélérer le projet national d'adressage et de code postal existant. « Depuis 2014, plus de 60 000 panneaux de numéro de rue ont été installés», affiche le rapport. En effet, un adressage physique faible reste un obstacle pour les fournisseurs de commerce électronique locaux. Ainsi, la livraison des produits commandés en ligne n'est toujours pas efficace et fiable.
Quant à Madagascar, l’évaluation a mis en évidence la nécessité d’un système de financement plus efficace pour les nouvelles entreprises de Technologies de l'Information et Communication et de commerce électronique. C'est pourquoi l'évaluation recommande de renforcer le dialogue entre le secteur privé, le conseil de développement économique de Madagascar, les start-ups technologiques et les banques. Ainsi, ils peuvent définir ensemble les besoins les plus courants dans le domaine de l'économie numérique. Ceci pourra inciter les investissements dans les micro, petites et moyennes entreprises, qui sont le moteur de l'économie locale.