Considéré comme le plus grand exportateur des fleurs en Afrique, l’avenir de l’industrie floricole se dessine au Kenya. Ce pays pourrait être l’un des meilleurs producteurs dans le monde grâce à son climat de croissance parfait durant l'année, sa main-d'œuvre abordable et son accès au fret aérien à température contrôlée.
Le Kenya cultive de multiples fleurs coupées. Les principales sont les roses, les œillets, les alstroemeria, le gypsophila, les lis et toute une gamme de fleurs d’été.
En effet, d’après le Kenya Flower Council, la position stratégique du pays, en tant que plaque tournante régionale majeure pour le transport aérien en Afrique orientale et centrale permet un accès facile à la capacité de fret des principales compagnies aériennes et des opérateurs de vols nolisés (vol commercial organisé en dehors des lignes à horaires réguliers) desservant les marchés d'Europe et du monde. Avec ses atouts, le Kenya a devancé au fil des ans, ses concurrents pour atteindre le statut de fournisseur principal de l'Union Européenne pour près de 40% de toutes les importations de fleurs coupées.
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Le Kenya a donc exporté vers l’Europe plus 160 000 tonnes de fleurs en 2017 contrairement aux 11 000 tonnes regroupées en 1988. Ce qui lui rapporte plus de 800 millions de dollars par an. Ainsi les évolutions technologiques, lui ont également permis de renforcer sa capacité à répondre à la demande toujours croissante de fleurs de qualité. De ce fait, le Kenya pourra davantage concurrencer les pays tels que la Colombie, l’Equateur ou encore l’Ethiopie.
Par ailleurs, les fleurs et les roses du Kenya sont actuellement vendues dans 60 pays de par leur longévité. Ce qui fait augmenter la demande en Russie et aux États-Unis. Les producteurs de 130 exploitations floricoles au Kenya ont exposé leurs produits à la World Floral Expo.