Chercher et adopter une nouvelle vision pour les grands projets et infrastructures, c’est la priorité que s’est donnée l’Association Routière Algérienne (ARAL) dans le cadre des travaux du 4e Congrès de l'Association. Organisés autour du thème « la route, un patrimoine commun » du samedi 9 au dimanche 10 mars 2019, les participants ont abordé plusieurs sujets ayant trait à la réalisation des routes, aux études et à la maintenance de ces dernières en Algérie.
« Nous devons adopter une nouvelle vision pour les grands projets et les infrastructures, non pas en les abandonnant mais en trouvant de nouvelles sources de financement qui différent de celles adoptés actuellement et par le passé », a expliqué à Algérie Presse Service, le président de l'Association algérienne des routes, Farouk Chiali
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En effet, le rôle de l’ARAL consiste à faire des propositions au gouvernement afin de parvenir à des solutions efficaces et à trouver une alternative pour le financement des grands projets, outre la préservation du réseau national routier et des différentes réalisations accomplies dans le secteur des travaux publics. Ceci, sachant que les grands projets dans le domaine des travaux publics et la réalisation des routes sont financés par l'Etat.
D’après les estimations du président de l’ARAL, le réseau routier en Algérie était meilleur que dans plusieurs pays africains, à l’exception du réseau routier sud-africain. « C’est ainsi que le réseau routier algérien occupait la deuxième place au niveau africain avec plus de 80% des routes goudronnées », a-t-il ajouté.
En outre, le ministre des Travaux publics et des Transports par intérim, Abdelwahid Temmar a mis l'accent sur le facteur de la qualité dans la réalisation des routes dans le but de réduire le montant des enveloppes consacrées à leur entretien.