Dans le cadre de son voyage en terre kényane, Emmanuel Macron a saisi l’occasion pour traiter de nombreux sujets avec Uhuru Kenyatta. C’est ainsi que les deux pays ont prévu collaborer à travers deux entreprises à savoir l’entreprise nationale de chemins de fer Kenya Railways et le consortium français, Transdev, spécialisé dans la mobilité urbaine. Les deux entreprises vont s’associer pour rénover et prolonger une ligne ferroviaire reliant la gare centrale de Nairobi à l’aéroport international Jomo Kenyatta.
Dans une série de tweets, le secrétaire au cabinet du ministre des transports du Kenya, James Macharia a déclaré que la ligne ferroviaire qui sera construite en partenariat avec les français, témoigne d’une démonstration de la convergence des intérêts stratégiques nationaux des deux pays.
En effet, une fois achevé, le projet ferroviaire va permettre une réduction du temps et du coût de transport entre le centre des affaires de Nairobi et l’aéroport JKIA. Ce qui va renforcer le rôle de Nairobi en tant que plaque tournante commerciale de l'Afrique orientale. « L'objectif du gouvernement est de faire en sorte que le Kenya soit interconnecté grâce à un réseau moderne de routes, de voies ferrées, de ports et d'aéroports pour soutenir l'économie », s’est-il justifié.
Ce nouveau partenariat entre la France et le Kenya prend en compte également la réhabilitation de quatre lignes existantes. Il s’agit du trafic allant de la gare centrale de Nairobi à Ruiru, la ville-dortoir, de la gare au quartier central des affaires situé à Embakasi, à Kikuyu, la ville économique et de la gare à Kitengela, une région métropolitaine de Nairobi.