La première conférence africaine de l’Association Internationale des Ports, en anglais International Association of Ports and Harbors (IAPH) se tiendra dans la ville nigériane d’Abuja, du 17 au 19 septembre 2018. C’est une rencontre qui vise à évaluer le paysage actuel du secteur portuaire africain et les défis de la connectivité avec hinterland. Cette conférence se déroulera sous l’égide de Mme HADIZA Bala Usman, actuelle Vice-Président de l’association et Directrice Générale de l'autorité portuaire Nigériane.
« La Connectivité des Ports Africains et de l’Hinterland », c'est le thème retenu pour la première conférence africaine de l'Association Internationale des Ports (IAPH). C’est donc autour de ce thème que se réuniront les opérateurs portuaires, les organisations de gestion des corridors et les pays de l'hinterland encore appelés pays de l'hinterland, ainsi que les organisations membres de l'IAPH.
En effet, ce thème est retenu pour permettre aux délégués d'examiner par rapport aux progrès réalisés dans d'autres parties du monde, le secteur des ports africains et de l’Hinterland, captifs et compétitifs, les infrastructure de facilitation de la connectivité, l'expertise et l'accessibilité de l’Hinterland .
Selon la présidente du comité d'organisation, Mme Ugo Madubuike, publié sur le site de Nigerianports, « les participants à la première conférence africaine de l’IAPH vont explorer des solutions critiques possibles et recommander les meilleurs modèles locaux. Ce qui permettra à l’Afrique d’améliorer sa connectivité aux ports de l’hinterland et son commerce intra-régional ».
Pour cela, le thème de la conférence sera discuté en quatre sessions. La première va aborder le concept de connectivité et les ports de l’hinterland, leurs composants et les options modales. Ensuite, la deuxième session sera consacrée aux options de financement pour la connectivité des ports de l’hinterland, les infrastructures matérielles et logicielles. Quant à la troisième session, elle se penchera sur le paysage portuaire de l'Afrique, ses infrastructures, ses modèles de gouvernance et l’enclavement des couloirs de transit. Et pour finir la dernière abordera les questions sur la durabilité et la facilitation de la chaîne logistique et de transport.