Après le corridor Bénin-Niger, le tour est à la frontière Togo-Ghana de disposer de son Poste de Contrôle Juxtaposé (PCJ). Mise en service le samedi 27 octobre 2018 entre Noèpé-Akanu, l’infrastructure doit faciliter la libre circulation des biens et des personnes entre les deux pays. L’inauguration a été effectuée en présence des présidents togolais et ghanéen, Faure Gnassingbé et Nana Akufo-Addo et celui de la Commission de la CEDEAO, Jean-Claude Brou.
Bâti sur une surface de 17 hectares, le Poste de Contrôle Juxtaposé (PCJ) de Noépé-Akanu est subdivisé en zones pour les opérations de transport de véhicules commerciaux et de passagers et celles de manutention et du fret de marchandises, du transit et d’inspection du bétail.Les PCJ sont des instruments importants de lutte contre les tracasseries routières et d’accélération de l’intégration économique dans l’espace CEDEAO grâce à la fluidité des échanges transfrontaliers.
Exprimant la gratitude des peuples ghanéen et togolais à la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et à l’Union Européenne (UE) pour leur assistance dans la construction de l’ouvrage, les deux chefs d’Etats ont indiqué que l’ouvrage va renforcer la circulation des personnes, des biens et des services. Ainsi, il augmentera le commerce intra-régional, réduira les coûts liés au commerce et à la logistique puis améliorera la sécurité transfrontalière.
Pour le président de la Commission de la CEDEAO, Jean-Claude Brou, la mise à disposition de ce poste et d’infrastructures d’habilitation constitue un projet phare pour la CEDEAO dont l’objectif est « d’assurer une meilleure facilitation du commerce grâce à la combinaison des activités de dédouanement ».
Il faut rappeler que le PCJ Noépé-Akanu qui a bénéficié d’un appui de 13 605 430 d’euros soit 7 milliards de FCFA de l’Union Européenne, s’inscrit dans le cadre du Programme régional de facilitation des transports.