En conclave depuis le jeudi 24 janvier 2019, les acteurs maliens du domaine du transport examinent les problèmes auxquels est confronté le secteur des transports. Cette réunion annuelle qui se tient à l’hôtel Maeva Palace vise à trouver des solutions appropriées aux problèmes identifiés en vue du développement du secteur.
« La dégradation d’une partie du réseau routier, la vétusté et l’inadaptation des moyens de transport ferroviaire et fluvial et la faiblesse de la desserte domestique aérienne », sont entre autres les difficultés du secteur des transports énumérées par le représentant de la Banque Africaine de Développement (BAD), Nyaki Zangbula Kaningbi présent à la réunion annuelle des transports.
Pour lui, en raison de sa superficie, le Mali doit être un des pays les plus actifs en matière d’infrastructures de transport. Ce qui n’est pas le cas. Il a également déploré le fait que l’Afrique accuse un retard considérable en matière de développement des infrastructures en investissant que 4% de son Produit Intérieur Brut (PIB) dans le transport alors que la Chine, par exemple, réserve 14% de son budget aux infrastructures de transport.
De son côté, le ministre des Transports, Soumana Mory Coulibaly a rappelé les réalisations dans le domaine des transports en 2018. Ainsi, l’amélioration du service de transport aux usagers à travers la réduction du temps de traitement des documents de transport, l’assistance des marchandises dans les ports de transit sont au cœur des réalisations. A celles-ci, s’ajoutent le renforcement des capacités de l’administration des transports, l’ouverture de la subdivision des transports terrestres et fluviaux de Kadiolo.
Le député Daouda Coulibaly, président de la Commission des travaux publics, domaines, habitat et transport de l’Assemblée nationale, quant à lui, a invité les acteurs à afin d’aider les parlementaires à allouer plus de financement au transport.