« Il était important de ratifier l’accord sur la Zone du Libre-Echange Continentale Africaine (ZLECA) ». C’est ce qu’a affirmé le ministre mauritanien du Commerce et du Tourisme, Sid'Ahmed Mahmoud, le lundi 11 novembre 2019 à Rabat à l'ouverture du séminaire régional sur l’impact potentiel de la ZLECA sur les économies maghrébines. Il estime que l’accord est une opportunité pour les pays du Maghreb d’accélérer leur transformation structurelle.
« La Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) est une opportunité à saisir par les pays du Maghreb pour diversifier leurs économies, accélérer leur transformation structurelle et générer des emplois », a rapporté l’Agence Presse Africaine.
En effet, le ministre a exhorté l'Union du Maghreb Arabe (UMA) à mener les négociations nécessaires pour valoriser et catalyser les opportunités qui s’offrent aujourd'hui à l’Afrique du Nord.
Avec sa position géostratégique de carrefour entre l’Europe, l’Afrique et le Moyen-Orient, l’Afrique du Nord devrait être une passerelle au sein des chaînes de valeurs industrielles mondiales. D’après le ministre mauritanien, plusieurs secteurs sont porteurs d’opportunités pour l’Afrique du Nord. Il s’agit entre autres, de l'agriculture, de l’automobile, du textile, du matériel électrique, de l’aéronautique, des services du marketing et de la vente, du transport et de la distribution.
Par ailleurs, le secrétaire général de l'Union du Maghreb Arabe (UMA), Taïeb Baccouche, a souligné que l’intégration maghrébine permettra de générer des emplois, contribuant ainsi à la croissance économique en Afrique.
Ratifiée par les Etats-membres de l’Union Africaine, la ZLECA constitue la plus grande zone de libre-échange au monde depuis la création de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC). Elle couvre un marché potentiel de 1,2 milliard de consommateurs. La ZLECA constitue un processus central pour réaliser les sept aspirations de l’Agenda 2063 et la vision africaine de développement pour les cinq prochaines décennies.