Lancée en 2018, la 1ère ligne à grande vitesse (LGV) « Al Boraq » vient de boucler sa première année. Une année qui, selon le Directeur général de L’Office National des Chemins de Fer (ONCF), a été fructueuse pour le chemin de fer marocain avec 2,5 millions de passagers transportés. C’est à l’occasion du 2e Colloque de la Grande Vitesse Ferroviaire tenu à Rabbat, au Maroc le mercredi 27 novembre 2019 que l'information a été portée au grand public.
Pour le Directeur général de l'ONCF, Mohamed Rabie Khlie, les réalisations de la LGV sont en phase et dépassent les résultats escomptés, puisque l'ONCF a comptabilisé 2,5 millions de voyageurs de janvier à octobre 2019 et entend atteindre les 3 millions de clients à la fin de l'année 2019. La LGV révolutionne ainsi le secteur du transport ferroviaire marocain en le portant aux standards internationaux. Comme l’indique Mohamed Rabie Khlie, elle constitue pour le pays « un vecteur de développement économique et un symbole d’une nouvelle ère de la mobilité, en permettant un rapprochement des régions traversées par le TGV et une dynamisation socio-économique de ces régions ».
En outre, en matière de qualité de service, le train à grande vitesse affiche des niveaux « extrêmement satisfaisants ». « Les évaluations montrent un taux de ponctualité de 97% et de 92% pour la satisfaction du client », a expliqué le Directeur. Pour lui, cette performance puise sa source de quatre fondamentaux : un nouveau concept de voyage, un plan de transport étoffé, une offre innovante pour tous et l’excellence opérationnelle.
La LGV Al Boraq dessert un important bassin socio-économique qui représente 44% de la population marocaine et génère près de 60% du PIB national. Inauguré le 15 novembre 2018 avec trois années de retard, la LGV, dont le coût global est de 2,1 milliards d’euros relie Tanger à Casablanca en 2 h 10mn.