Depuis quelques mois, de plus en plus de banques africaines sont retirées des lignes commerciales internationales. Cela est dû aux contraintes réglementaires que leur imposent les banques internationales. En guise d’apport de solution, l’African Export Import Bank (Afreximbank) met en place un nouveau programme. Présenté au secteur bancaire de l’Egypte en fin d’août passé, il a pour objectif principal d’asseoir la confiance des différents partenaires quant au règlement des transactions commerciales et ainsi, de restaurer les relations inter-banques.
En effet, la plupart des banques africaines font face à de cruciales difficultés. Elles sont liées d’une part à l’insuffisance du capital à risque, et d’autre part à leur incapacité à soutenir les transactions afférentes au financement du commerce intra et extra africain. Face aux réglementations strictes ainsi qu’aux coûts de conformité très élevés, ces banques peinent donc à demeurer compétitives.
Fort de cela, dans un processus d’appui au commerce intra et extra africain, le programme initié par Afreximbank constitue une réelle porte de sortie pour les banques africaines. Il se décuple en un volet de confirmation des échanges, et un volet de garantie des échanges commerciaux entre les pays africains et ceux des autres continents. Il permettra ainsi, non seulement de sauver, mais aussi de promouvoir et d’étendre le commerce africain. Ce qui passera, entre autres, par une diminution progressive du déficit de financement du commerce.
Ce programme a suscité l’intérêt de nombreux pays, notamment d’Asie, qui attestent de sa contribution à l’accroissement des volumes de transactions commerciales. Pour susciter plus d’engouement et de participation de la part des pays africains, des séances de présentation financière et d’affaires sont prévues en Sierra Leone, au Burkina Faso, en Tanzanie, au Sénégal, en RDC, en Guinée, au Rwanda, au Mali, au Cameroun et au Ghana.