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Bilan de la facilitation du commerce et du transport sur le corridor Abidjan-Lagos sept ans après


Après sept ans de mise en œuvre, le projet de facilitation du commerce et du transport sur le corridor Abidjan-Lagos a fait l’objet d’un rapport hier mardi à Cotonou. Une occasion à double profit pour le Comité national de facilitation des transports et transit routiers qui a également présenté le dernier rapport de l’Observatoire des pratiques anormales.

Pour impulser le développement des cinq pays du corridor Abidjan-Lagos, à savoir la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo, le Bénin et le Nigeria, les gouvernants ont opté pour l’intégration régionale. Une intégration fondée sur un secteur des transports dynamique et un commerce florissant alimenté par des industries compétitives. La politique des gouvernements de ces pays et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) dont ils sont membres met l’accent sur la facilitation du commerce, l’amélioration du fonctionnement du secteur des transports par l’instauration d’une saine concurrence entre moyens, modes et entreprises de transports. Cette politique met également l’accent sur l’amélioration de l’infrastructure routière. C’est cette volonté politique qui, selon le directeur général de l’Agence nationale des transports terrestres (Anatt), Thomas Agbéva, a donné naissance au projet régional Facilitation du commerce et du transport sur le corridor Abidjan-Lagos (Pfctal).

Le rapport des sept années du projet

Il s’agit d’un condensé des informations courantes, conjoncturelles et mesurables sur les indicateurs de performance du corridor Abidjan-Lagos dont la variation est sensible sur une courte période. Il présente les résultats des collectes de données effectuées sur les indicateurs de performance du projet de la période allant de juillet 2016 à juin 2017. De même, Il retrace aussi l’évolution ou le comportement des indicateurs depuis août 2010 jusqu’à juin 2017. Selon le directeur général de l’Anatt, président du Comité national de facilitation, il y a une amélioration. Pour lui, deux des cinq ports à savoir Cotonou et Lomé ont connu une baisse alors que les ports d’Abidjan, de Tema et d’Apapa ont connu une stagnation de l’an 6 à l’an 7. Il y a donc des efforts à faire, selon Thomas Agbéva. C’est pourquoi il a instruit les différents acteurs à faire des recommandations à cet effet.

En matière de tracasseries sur les axes routiers, Thomas Agbéva fait remarquer qu’il y a une diminution des postes de contrôle sur le corridor. Mais sur l’axe Cotonou-Sèmè Kraké, il y a encore des pratiques anormales qu’il faut dénoncer. Dans tous les cas, le directeur général de l’Anatt estime que, sur le corridor Abidjan-Lagos, des performances ont été enregistrées au niveau des différents indicateurs, même si des pratiques anormales sont encore notées. Pour cela, il invite les uns et les autres à travailler plus pour que les indicateurs connaissent plus de performance dans le cadre de la facilitation du commerce et du transport dans la sous-région.

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