Porter le taux actuel du commerce intra-africain de 15 % à 52,3 %. C’est l’objectif présent de la ZLECA. C’est à l’issue de la 13e Conférence économique africaine (AEC) tenue du 3 au 5 décembre à Kigali que l’annonce a été faite à travers un rapport de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA).
En effet, selon le rapport établi par la CEA, les produits africains rencontrent souvent des difficultés tarifaires pour leur exportation en Afrique. Ce qui ralentit brusquement l’écoulement des produits. C’est fort de ce constat que la ZLECA à décider d’agir en définissant et en fournissant des orientations politiques précises, fondées sur la recherche et les meilleures pratiques pour une intégration accélérée sous tous ses aspects.
D’après les calculs faits par les experts de la Commission, la population de l’Afrique va égaler 2,5 milliards en 2050, et va ainsi représenter 26 % de la population mondiale active. C’est pourquoi dans la même optique que ZLECA, le rapport de la CEA conclut qu’insuffler une ère de développement à l’Afrique en passant par les challenges économiques, sociaux et démographiques ne se fera pas sans l’aboutissement de la Zone de libre-échange continentale africaine.
Par conséquent, pour atteindre son but, la ZLECA envisage d’éliminer progressivement les droits de douane sur le commerce intra-africain. Ce qui va sans doute permettre aux entreprises africaines d’exporter plus facilement à travers le monde et par ricochet d’asseoir l’économie africaine.
Il est à noter que les retombées de cette conférence économique qui a rassemblé 55 États membres de l’Union africaine sont entre autre de fusionner plus de 1,2 milliard de consommateurs pour générer une valeur ajoutée économique de plus de 2500 milliards de dollars.
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