Pour renforcer la chaîne d'approvisionnement des produits de grande consommation africains, la Société Financière Internationale (SFI) de la Banque mondiale a annoncé le vendredi dernier, une prise de participation de 6 millions de dollars dans Kobo360, une plateforme de logistique électronique. C’est une plateforme qui relie l’offre de camions à la demande de services de transport des propriétaires de fret au Nigéria.
La société Kobo360 Inc, améliore l'accès aux services de fret routier sur de longues distances pour les grandes et les petites entreprises du secteur agroalimentaire en croissance rapide, des biens de consommation rapide et des secteurs manufacturiers. Cette société compte actuellement 5 000 camions de plus de 600 petits propriétaires de flotte, installés sur sa plate-forme qui desservent certaines des plus grandes entreprises du Nigeria.
Le Président Directeur Général et fondateur de Kobo, Obi Ozor, se réjouit de cet investissement. « Nous sommes ravis que nos nouveaux investisseurs nous aident à repenser le transport et la logistique en Afrique, et sur les marchés émergents, en créant un système d'exploitation logistique mondial capable d'alimenter de nouvelles frontières dans le commerce et le transport », a-t-il affirmé. C’est pourquoi la plateforme Kobo360 va aider à réduire énergiquement les frictions logistiques des grandes entreprises et des PME, de connecter de nouveaux marchés et, ce faisant, de créer un meilleur bien-être et des opportunités à travers les communautés.
En effet, la faible utilisation des ressources en camions, la visibilité réduite sur les mouvements de camions, le manque de transparence des prix et l’approvisionnement insuffisant en camions, sont des inefficacités liées à la logistique au Nigéria.
Dans un communiqué, la SFI a rappelé que le fret routier nigérian représente 99% du transport long-courrier. Et ces différentes inefficacités font que le temps d’un trajet peut être multiplié par plus de trois au Nigeria par rapport à un itinéraire similaire aux Etats-Unis et coûter deux fois plus cher.
Piloté par la SFI, l’investissement a également reçu la contribution d’investisseurs de la Silicon Valley, WTI, et YCombinator, et d’investisseurs institutionnels africains, Cardinal Stone Partners, Chandaria Capital et TLcom.