Dans le cadre du financement de la deuxième phase d’aménagement de la route transsaharienne, le conseil d’administration a approuvé récemment un décaissement de 56,01 millions de dollars pour le Mali. Répartit en de prêts et dons, ce financement devrait permettre d’impulser l’infrastructure et d’achever le projet d’envergure destiné à renforcer les relations commerciales entre les pays africains. Ce financement prend en compte le tronçon Bourem-Kidal, long de 285,83 km.
« 36,67 millions de dollars de prêt, un don de 11,13 millions de dollars du Fonds d’Assistance Technique (FAT), puis un prêt de 8,21 millions de dollars du Fonds africain de développement (FAD) », telle est la répartition du financement de la Banque Africaine de Développement pour la Route Transsaharienne (RTS) au Mali. Ainsi, la contribution de la BAD représente 35,72 % du coût total du projet, qui s’étend sur une durée de six ans. Pour le directeur général adjoint de la BAD pour l’Afrique de l’Ouest, Serge N’Guessan, « la réalisation de la deuxième phase d’aménagement de la RTS permettra de résoudre des problèmes majeurs de paix, de sécurité, de développement économique et social ».
En effet, la route transsaharienne longue de 9 022 km dessert six pays d’Afrique dont l’Algérie, le Niger, le Mali, le Nigeria, le Tchad et la Tunisie. Elle est composée d’un axe principal d’Alger à Lagos sur 4 498 km et de trois axes secondaires : la branche tunisienne (866 km), la branche malienne (2 461 km) et la branche tchadienne (1 197 km).
La section malienne de la RTS comprend quant à elle des lignes qui longent vers le Niger (203 km) et vers l’Algérie (741 km). La section concernée par la phase 2 du projet d’aménagement de la route transsaharienne est le tronçon Bourem-Kidal, long de 285,83 km. Cette section bénéficie également d’un don de 83 millions de dollars de l’Union Européenne et de la participation du gouvernement malien à hauteur de 18 millions de dollars.