Largement dépendant de ses ressources pétrolifères, le Nigéria est désormais prêt à investir dans d’autres secteurs pour booster ses exportations. Résolu à ce fait, le pays a signé en fin de semaine, un accord de financement de 30 milliards de dollars avec des bailleurs de fonds internationaux.
Après l’élaboration d’un plan de redressement économique en 2016 pour reprendre sa croissance, le Nigéria veut explorer toutes les possibilités pour maintenir sa place de leader sur le continent. Rassemblant les perspectives de développement depuis plusieurs années, ce pays connu comme le 5ème partenaire commercial de la Suisse en Afrique et son premier fournisseur de pétrole brut, veut diversifier son économie. Et pour ce fait, il lui faut investir dans de nouvelles filières.
Le pays a conclu un accord avec plusieurs organismes dont la banque africaine d’export-import, Africa Finance Corp, la Banque africaine de développement, la Bank of Industry et la Nigerian Sovereign Investment Authority.En effet, le Nigeria vise entre autre autres, dans les 6 années à venir, à porter la part de l’industrie manufacturière à 20 % du PIB, créer 1,5 millions d’emplois et générer des recettes de 30 milliards de dollars.
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Par ailleurs, pour atteindre ces objectifs, le pays compte rendre effective le fonctionnement des zones économiques spéciales (ZES) pour transformer ses frontières en un moteur de croissance. Ceci en accélérant l’intégration économique africaine et la réalisation des projets de développement socio-économique communs.
Il faut noter que selon un rapport économique réalisé, le Nigeria a progressé de 24 places sur l’indicateur de la Banque mondiale Easy of Doing Bsiness pour se situer maintenant à la 144ème place depuis l’élaboration de son plan de redressement économique. Et depuis lors, plusieurs plans d’action nationaux sont mis en œuvre pour améliorer le secteur commercial et attirer des investisseurs.