Le réseau ferroviaire ghanéen fera peau neuve grâce à l'apport de la Chine. Les représentants des deux pays ont procédé, à cet effet, à la signature de deux accords d'un montant de 500 millions de dollars chacun visant à réorganiser le secteur des chemins de fer au Ghana.
D'après le ministre ghanéen des chemins de fer, Joe Ghartey, grâce à cet investissement de la Chine, les lignes ferroviaires situées à l'ouest et à l'est du pays, d'une longueur de 930 km au total seront construites.Aussi, ce montant, favorisera-t-il la construction de nouvelles lignes entre la ville portuaire de Tema et la ville d'Akosombo. L'accord de prêt signé entre Chine et le Ghana s'inscrit dans le cadre du plan de suivi du Ghana visant à rétablir et à améliorer le système de transport ferroviaire.
Dans cette même logique, le ministre a annoncé la livraison prochaine d'une trentaine de trains déjà commandés, capables de rouler à une vitesse maximale de 160km/h contrairement aux matériels roulants actuels qui ne peuvent faire que 120km/h.
En effet, afin de compenser le besoins de signalisation automatisée de ces trains, le gouvernement ghanéen prévoit également doter le matériel roulant existant de systèmes de signalisation modernes.
En 2018, seuls 133,6 km de rails demeuraient exploitables, soit 14% de l’ensemble du réseau ferroviaire du Ghana. Ainsi, La Western Line est encore partiellement empruntée pour le transport des productions de bauxite et de manganèse qui sont acheminées vers le port pour être ensuite exportées. La vétusté des infrastructures oblige donc les compagnies minières à effectuer la majorité du trajet via la route.
Les projets de réhabilitation et d'extension des lignes ferroviaires répondent donc en premier lieu aux besoins de l’exploitation minière. Par ailleurs, le gouvernement ghanéen prévoit la construction de plus de 2000 km de lignes ferroviaires d'ici huit ans, soit en 2027.