2019 est une année spéciale, ou du moins mouvementée pour Ethiopian Airlines. En effet, depuis mars, la compagnie aérienne Ethiopian Airlines fait face à plusieurs difficultés : crash, difficile atterrissage pour ne citer que ces deux. Le mercredi 29 mai un autre cas de difficile atterrissage du Boeing 777-300 de la compagnie a fait plus de peur que de mal. Cette perturbation a failli coûter la vie à 394 passagers à l’aéroport international Murtala Mohammed de Lagos.
L’avion avait quitté l’aéroport international de Bole, à Addis-Abeba aux environs 9 h 10, l’heure de l’Éthiopie et devrait atterrir au Nigéria à 7 heures du matin.
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En effet, le vol a effectué près de cinq heures de temps entre les deux pays sans heurts. Mais une panne à l'atterrissage a suscité de réelles peurs aussi bien pour les passagers que pour l'équipage. La perturbation serait due à un vent violent que le pilote n’aurait pas maîtrisé. L’avion qui devrait se poser sur la première ligne de touche de la piste à l’aéroport international Murtala Mohammed de Lagos ne pouvait qu'alors se poser sur la troisième ligne de touche au risque de dépasser la piste d’atterrissage.
D’après Otori Jimoh Otan, chef service clientèle de Ethiopian Airlines au Nigéria, le vent avait réduit la vision du pilote. « Heureusement que ce dernier s’en est rendu compte et a décollé en redirigent l’atterrissage de l’appareil », a-t-il confié.
Le faux atterrissage initial qui aurait duré environ une vingtaine de minutes, a semé de la panique dans le rang des passagers et des membres d’équipage. Fort heureusement, l’avion a réussi à atterrir à l’aéroport de Lagos après avoir survolé le dessus de Lagos et des zones environnantes.
Il faut souligner que depuis le crash du dimanche 10 mars 2019, l’efficacité des appareils aéronautique américains Boeing est remise en cause par plusieurs pays du monde bien que le Boeing 777 soit le plus grand biréacteur au monde.
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