La CEA signe un partenariat d’inclusion financière avec Ant Financial du groupe Alibaba
Dans le cadre de l’exécution de son programme African Agenda 2063 destiné à bannir la pauvreté et améliorer la vie des populations africaines sur tous les plans, la Commission Economique pour l'Afrique (CEA) vient de conclure un protocole d’accords avec Ant Financial, qui n’est autre que la branche des paiements et services financiers de Alibaba.
A travers cette initiative qui inclut aussi la Société Financière Internationale (SFI) de la Banque Mondiale, la CEA entend offrir aux populations et entreprises africaines, un meilleur accès à des outils, produits et services financiers.
En d’autres termes, grâce à cette agence des Nations Unies, les Africains pourraient bénéficier désormais, non seulement d’assistance technique, mais aussi d’investissements dans divers secteurs. Le partenariat en question privilégiera les populations des localités qui ne sont pas desservies par le système bancaire traditionnel. Une attention particulière sera accordée aux réfugiés, aux immigrés, et à tout autre individu ne disposant pas de documents officiels pour prouver son identité.
Avec un chiffre d’affaires de plus de 150 milliards de dollars américains selon Express Business, Ant Financial collabore avec de grandes entreprises financières chinoises telles que Zhima Credit, Alipay et Yu’e Bao. Toutes ces prouesses lui valurent d’occuper la neuvième place dans le Top 10 des entreprises web du monde.
Avec ce nouvel accord, Ant Financial a de fortes chances de se hisser à la tête des services financiers du monde entier, car l’Afrique à elle seule représente un marché potentiel de plus de 2 500 milliards de dollars américains. Ajouté au récent investissement de 10 milliards de dollars offert par Jack Ma, fondateur d’Alibaba, pour encourager les jeunes entrepreneurs africains, nul doute que l’emprise la Chine sur l’afrique prend de l’ampleur.