L'Association Internationale du Transport Aérien (IATA) a invité Jeudi dernier les Les gouvernements d'Afrique et du Moyen-Orient à agir plus rapidement pour protéger leurs compagnies aériennes. Elle les prévient que leurs pertes dues à la pandémie de coronavirus devraient s'élever à 23 milliards de dollars US.
Avec la crise sanitaire du COVID-19, plusieurs États ont très tôt pris des dispositions pour aider leurs compagnies aériennes actuellement en baisse chronique d'activités. C'est le cas des États-Unis, Singapour et l'Australie,contrairement au Moyen-Orient et en Afrique ou peu d'Etats sont restés muets sur leurs intentions.
"L'ensemble du secteur traverse l'un des moments les plus sombres de son histoire", a déclaré Muhaammad Ali Albakri, vice-président de l'IATA pour l'Afrique et le Moyen-Orient, lors d'un point de presse en ligne.C'est pourquoi les pays qui réalisent l'importance de cette industrie mobilisent des milliards pour sauver ces compagnies aériennes. Nous espérons que les pays d'Afrique et du Moyen-Orient suivront cet exemple". Par ailleurs, l'IATA, le plus grand cercle de pression du secteur aérien, a déjà exhorté les gouvernements du Moyen-Orient et d'Afrique à agir en fournissant aux compagnies aériennes des financements, des prêts et des allègements fiscaux a rapporté Reuters.
Les transporteurs du Moyen-Orient ont maintenant perdu 19 milliards de dollars de revenus cette année, contre 7,2 milliards de dollars le 11 mars, et les pertes des compagnies aériennes africaines s'évaluent maintenant à 4 milliards de dollars, a déclaré l'IATA. Elle a également demandé aux aéroports, aux fournisseurs et aux autres partenaires de l'industrie de supprimer ou de reporter certaines charges imposées aux compagnies aériennes.
Selon M. Albakri, " les dirigeants doivent vraiment comprendre qu' aider l'industrie aérienne à survivre aidera éventuellement leurs pays à reconstruire leurs économies."